Le netlinking, soit obtenir des liens externes de qualité est une activité très chronophage. La notion du temps passé à les obtenir doit aussi prendre en compte des concepts comme la sémantique soit la structure de contenus ( textes et maillage) qui fera intervenir le célèbre surfeur aléatoire du PageRank de Google de façon efficace. On comprend que la structure et le contenu d’un site internet est aussi importante que les backlinks…
Comment fonctionne un moteur de recherche ? Popularité et Page Rank
Sommaire
Les moteurs de recherche comme Google ou Bing comprennent des systèmes et des technologies complexes difficiles à expliquer en quelques mots. Cette complexité a toujours comme but ultime de renvoyer l’internaute vers les résultats les plus pertinents. Quelles sont les différentes briques d’un moteur et les arcanes qui constituent leurs entrailles ? Abordons un sujet souvent mal connu dans la notion d’importance des pages : la popularité, le PageRank mais également le PageRank thématique qui représente une forte évolution de ce concept…
PageRank, valeur de la popularité
- Nous savons que les moteurs de recherche stockent de manière différente les liens (information de structure de contenus) et l’information éditoriale (contenus des pages).
- Nous savons aussi que l’information structurelle soit les liens déterminent principalement la manière d’analyser l’importance des pages. En effet, lors de la construction des SERP pour une requête donnée, le moteur va prendre les pages les plus importantes parmi les plus pertinentes pour la requête et les renvoyer à l’utilisateur.
Cette analyse peut se faire de différentes façons mais l’algorithme qui calcule le classement d’une page par rapport à sa popularité supposée indépendamment de son contenu est le fameux PageRank de Google. Bien décrit dans l’article en anglais The PageRank citation ranking: bringing order to the web.
Origine et calcul de probabilité d’une pagerank
La plupart des référenceurs web sont certains de bien savoir ce qu’est le PageRank, principalement parce que tout le monde a vu la formule “magique” qui relie valeur du PageRank et liens sortants des pages web. Si on lui donne souvent une valeur d’autorité ce n’est pas juste, la pagerank est plutôt une valeur de popularité. Si on pense qu’une page populaire est logiquement une page de grande autorité. C’est souvent vrai, mais pas toujours.
C’est en 1998, date de la création de Google par Sergey Brin et Larry Page que l’objectif était déjà de proposer aux internautes les pages les plus pertinentes sur une requête donnée. Si à cette époque les moteurs savaient seulement déterminer la pertinence d’une page pour une requête, ils ont du travailler pour déterminer quelle page choisir entre deux documents de pertinence égale. Vu qu’il n’y a que dix places disponibles sur la première page de résultat, c’était crucial !
Quand on y réfléchit, savoir quantifier la pertinence d’une page spécifique d’un site web, ou n’importe quelle page du Web est assez logique: une page est populaire si les internautes sont nombreux à la visiter ! Pour cela, il faut suivre le flux des visiteurs. Mais en 1998, il est encore difficile de monitorer le trafic du web.
Surfeur aléatoire : Notion de trafic théorique
Larry Page l’a bien compris. Si on n’a pas la possibilité de monitorer les flux de visiteurs ( trafic réel) peut-être qu’on peut théoriser la façon dont ils parcourent le Web ( trafic théorique). Ce dernier modèle pouvant répondre à un comportement attendu des internautes. Ce modèle du visiteur virtuel, appelé « Surfeur aléatoire ». On choisit un internaute « modèle » choisi au hasard et on analyse son comportement de surfeur. Son parcours permet de déterminer la valeur popularité des pages qu’il visite. On va le voir revenir parfois sur certaines pages, tandis qu’il n’en verra jamais d’autres, ou très peu. Plus la probabilité, à un instant donné est élevée plus on peut considérer que c’est une page qu’il aime visiter donc c’est une page populaire.
Formule mathématique d’une page rank
Pour connaitre la Probabilité de présence du surfeur aléatoire, on calcule la distribution stationnaire de la chaîne de Markov associée au graphe du Web. Et de cette distribution, en épargnant les détails le plus techniques, on en déduit la formule « traditionnelle », celle de la figure 1.
C’est une formule dite itérative, c’est à dire qu’on l’applique plusieurs fois de suite, jusqu’au moment où les résultats se stabilisent. Si pendant longtemps, la barre d’outil de Google notifiait la PageRank des pages web d’une note de 1 à 10, cet indicateur public a fini par ne plus être mis à jour, puis totalement abandonné en 2016. Google a cependant bien précisé que son moteur continuait à utiliser un PageRank confidentiel en interne.
Pagerank : Quel impact pour le référencement web ?
A partir du calcul de probabilité de présence, on comprend qu’ on a le pouvoir de maximiser la popularité d’une page notamment en faisant des liens sortants. Assez surprenant puisqu’on pense avant tout à faire des liens entrants pour améliorer le PageRank d’une page. Revenons à notre surfeur aléatoire, on se rappelle que la popularité d’une page est avant tout la fréquence de passage du surfeur sur la page. Le principal objectif dans cette optimisation est de permettre au surfeur de revenir souvent.
Pour maximiser la valeur du PageRank de cette page, on peut donc créer des chemins qui bouclent autour d’une même page afin de faire revenir le plus souvent possible.
Le PR est toujours un critère de positionnement pris en compte dans l’algorithme du moteur de recherche. Google n’a pas communiqué sur son influence exacte, mais confirme régulièrement son importance. Avec l’ajout de nouveaux critères de positionnement, son impact a dû baisser un peu, mais la popularité d’un site ou d’un page Internet fait toujours partie des piliers du SEO aux yeux du moteur de recherche.
La popularité d’un site dépend du nombre et de la qualité des liens qu’il reçoit, elle est donc directement reliée au netlinking, qui reste donc l’une des priorités du référencement naturel.
Pratiquer l’acquisition de liens quand on pense surfeur aléatoire
Pensons surfeur aléatoire et tout devient plus clair, avec ces quelques règles :
- Les meilleurs schémas d’amplifications sont le lien réciproque, la boucle et le lien classique.
- Limiter le nombre de liens sortants à un seul par page est l’idéal. Tout lien superflu doit être évité (on se limite aux liens qui font revenir le surfeur aléatoire) .
- On évite de faire des liens sur toutes les pages d’un même site vers un tiers. Il vaut mieux pointer vers une page interne au site et y placer le lien vers l’extérieur.
Comment avoir un bon score de PageRank ?
Un bon score de PageRank est le fruit d’un travail de netlinking. Il faut toujours garder trois critères à l’esprit :
- le nombre de liens pointant de pages A(n) vers une page B
- le PageRank de chacune de ces pages A(n)
- le nombre de liens externes présents sur chaque page A(n)
Il est également de plus en plus important de faire attention à la thématique reliant les deux pages, et à l’optimisation de l’ancre du lien hypertexte point de la page A vers la page B.
Techniques de structuration de contenus : stratégie de silos
Si les principaux leviers pour les SERP sont les contenus d’un site ( content is king ) et les liens dirigeants vers votre site et vos pages, il est important de connaitre les techniques de structuration de contenus actuelles réalisés en interne et en externe. Si avant on parlait de réseaux et pages satellites, aujourd’hui on parle maintenant de silos, cocon sémantique ou encore de PBN ( Private Blogs Network). Aucune méthode prescrite dans cet article mais des conseils de pratique qui pourront vous convenir selon le cas.
Dans l’hypothèse d’une page importante à positionner, une page principale très marketing telle qu’une page de conversion dans un domaine concurrentiel. Comment créer un contenu pertinent pour votre requête ? Une stratégie bien élaborée et alliant liens et contenu vous donnera toutes les chances pour réussir.
Pour cela, gardez bien en tête, les différentes primitives prises en compte par les moteurs :
- Pertinence et similarité : un moteur détermine la similarité de deux pages lorsqu’elles utilisent globalement les mêmes mots et cela de la même manière
- La Page Rank : Étant une propriété du surfeur aléatoire, il faut créer des maillages permettant de le faire circuler. Soit réaliser des boucles circulantes à travers les pages du site. Une pratique à bien respecter.
- La page Rank thématique : Fondée par Taher Haveliwaka ( kaltix et ensuite Google en 2003), la pagerank thématique exige que des pages liées entre elles soient en adéquation avec un même thème.
- La valeur des liens externes et internes : les liens dirigeant vers votre site ont plus de valeur que les liens internes entre vos pages.
En sachant bien cela, on comprend qu’il faut adopter les bonnes pratiques de maillage et de contenu.
Maillage et contenu : le glissement sémantique
Pour bien se faire voir, il faut augmenter la surface d’atterrissage de votre écosystème. Pour cela, il faut générer des pages compatibles au niveau sémantique avec la page principale mais sans la parasiter. Cette méthode doit faire entonnoir de conversions et affiner l’intention. La réflexion doit se diriger vers la compréhension de l’intention et aussi vers le glissement sémantique. Une logique que l’on retrouve dans les silos et les concepts du cocon sémantique.
- Le glissement sémantique dans le SEO ou glissement de sens : Méthode de travail mis en application au SEO, le référenceur qui connait bien la notion de cocons sémantiques on-site va déterminer son champ sémantique. Pour cela il va procéder un décalage de sens, la seule option pour parvenir a un glissement sémantique. Les deux pages liées (page cible A et page intermédiaire b ) n’utiliseront pas exactement les mêmes termes sémantiques. En clair, la page b va comporter des termes que l’on ne retrouve pas dans la page A mais qui apportera un nouvel éclairage sur le champ sémantique en complétant le sens de la page A.
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Les intentions pourront être larges tout en restant compatibles avec la thématique de la page cible. C’est bien le plus difficile, des outils de suggestion de questions aident à la tâche.Pour réaliser un glissement sémantique optimal il faudra savoir quels termes écrire sur chacune des pages liées.
Le glissement sémantique oui mais après ?
C’est un bon début mais c’est insuffisant. Lorsqu’on a acquis du Pagerank avec des pages à intention large toujours proche thématiquement de la page cible, il faut certifier une amplification maximale en créant des boucles qui passent périodiquement par la page principale. Le but étant de permettre au surfeur aléatoire de revenir souvent sur la même page optimisée en termes de popularité et de bons contenus au niveau du moteur.
